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Réactions sur le Grand Dialogue National

Le Secrétaire général se réjouit de l’annonce faite aujourd’hui par le Président Paul Biya sur le lancement d’un processus de dialogue national au Cameroun. Il encourage le Gouvernement camerounais à veiller à ce que le processus soit inclusif et réponde aux défis auxquels le pays est confronté. Il appelle toutes les parties prenantes camerounaises, y compris la diaspora, à participer à cet effort. Le Secrétaire général réitère la disponibilité des Nations Unies à apporter son soutien au processus de dialogue.

Stéphane Dujarric,
Porte-parole du Secrétaire Général des Nations Unies
10 septembre 2019

Le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, se félicite de l’engagement du Président de la République du Cameroun, S.E. Paul Biya, d’organiser un dialogue national pour une sortie de crise dans les deux régions anglophones du pays. Il encourage et appelle tous les acteurs camerounais, y compris la diaspora et les groupes armés, à prendre part à ce dialogue national et à saisir cette opportunité pour débattre des causes profondes de cette crise.

Le Président réitère la disponibilité de la Commission de l’Union africaine à accompagner le Cameroun dans la recherche d’une solution consensuelle et durable pour préserver l’unité et l’intégrité du Cameroun.

Ebba Kalondo
Porte-Parole du Président de la Commission African Union Commission
Addis Abeba, le 11 septembre 2019

Le lancement avant la fin du mois d’un dialogue nationale a été annoncé par @PR_PAUL_BIYA

La France souligne son attachement au dialogue et à la libre expression des différentes sensibilités politiques.

France Diplomatie
12 septembre 2019

« Nous devons accompagner le Président »

« C’est avec beaucoup de soulagement que j’ai accueilli l’annonce du Grand dialogue national formulé par le Président de la République…

Je dis bravo ! Il nous a rassurés. … Si nous sommes invités, nous apporterons notre contribution. Sinon, nous ferons connaître nos propositions par toutes les voies disponibles ».

Dakolé Daïssala,

Président national du Mouvement démocratique pour la défense de la République (MDR).

« Un pas très important et très attendu»

« C’est un pas très important et très attendu. Le Président a pris la décision de mettre en place des assises. Il a donné une date limite, précisé les participants, il a indiqué qui va construire le dialogue…

Ce qui reste à faire, c’est de réussir ce dialogue… »

Jean Jacques Ekindi, homme politique.

« J’attendais ce fameux dialogue ».

« Contrairement à son habitude, le Président a pris le temps qu’il faut pour porter les faits, les causes et les conséquences de cette situation à la portée de tous les camerounais… J’attendais ce fameux dialogue. Le Président ne pouvait pas faire mieux ».

Garga Haman Adji

Président national de l’Alliance Pour la Démocratie et le Développement (ADD)

 

« Je salue cette importante annonce du Président Paul Biya qui ouvre la voie à une résolution consensuelle et pacifique de la crise en cours dans ces deux régions du Cameroun. Je souhaite que ce dialogue soit également un moment de consolidation de la cohésion nationale et du

vivre-ensemble dans cet important Etat membre de la Francophonie.»

Louise Mushikiwabo,
Secrétaire Générale de l’Organisation
Internationale de la Francophonie

 

« C’est avec une grande attention que j’ai suivi le discours du Président de la République du Cameroun, Son Excellence Paul Biya, le 10 septembre 2019.

Vu la place importance qu’occupe le Cameroun dans la sous-région CEMAC, je me réjouis de l’engagement ferme du Président de la République du Cameroun, Son Excellence Paul Biya, d’engager un grand dialogue national en vue d’examiner les voies et moyens de répondre aux aspirations profondes des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest mais aussi de toutes les composantes de la nation camerounaise.

J’exhorte toutes les parties prenantes à saisir cette opportunité pour un retour définitif à la paix et à la sécurité, gage du développement du Cameroun et de la sous-région CEMAC.

Je réitère l’entière disponibilité de la représentation des peuples de la CEMAC à ne ménager aucun effort pour l’issue heureuse de ces assises. »

Le Président du Parlement de la CEMAC,
(é) ETONG Hilarion

 

« Un discours d’espoir tant attendu, un discours d’apaisement un discours d’un père à ses enfants, un discours soucieux de la solution globale à la situation de notre pays. Nous nous félicitons du grand dialogue instauré par le Président de la République dans le cadre du souci qui la toujours animé d’un Cameroun uni, de paix, de prospérité et de vivre ensemble. Ce grand dialogue qui prend en compte toutes les couches sociales de notre pays et surtout l’implication des dignitaires religieux.

Le Cidimuc naturellement accompagnera cette grande avancée et appelle les Camerounais en général et les musulmans en particulier à convoyer cette initiative heureuse jusqu’à son aboutissement. »

Dr. Moussa Oumarou, coordonnateur général du Conseil
des imans et dignitaires musulmans du Cameroun (Cidimuc),

 

« En tant que chef traditionnel, c’est avec beaucoup de satisfaction que nous avons accueilli l’annonce, par Monsieur le président de la République de l’organisation d’un Grand dialogue national.

Nous allons y participer pleinement comme nos prédécesseurs l’ont fait lors de la Tripartite et comme chaque fois que cela nous a toujours été donné de participer à l’édification du Cameroun.

C’est un privilège pour nous de rentrer dans l’Histoire à notre niveau. Nous autorités traditionnelles sommes d’autant plus heureux que nous avons été nommément cités par le chef de l’Etat parmi les acteurs de ces travaux. Quel que soit le niveau de participation qui nous sera accordé, nous allons le faire pleinement pour le meilleur dans notre pays, pour la paix et la consolidation de l’unité nationale et le développement du Cameroun ».

Sa Majesté Aboubakary Abdoulaye,
1er vice-président du Sénat
Chef traditionnel de 1er degré.

 

« Nous avons fait part de nos propositions et doléances au Premier ministre, chef du gouvernement. Le traitement qui a été fait de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest a souvent été dominé par l’usage et l’influence des réseaux sociaux.

Ces informations qui s’y développent se retrouvent souvent dans la presse parfois sans vérification. C’est dû au manque de professionnalisme de certains.

Nous pensons justement que les médias ont beaucoup de problèmes au Cameroun. Parmi ceux-ci, l’environnement économique dans lequel ils évoluent. Ce qui entraîne la précarité des journalistes. Il y a également la permissivité et la porosité de la profession, tout le monde s’y retrouve et chacun y va de sa manière. Il faut œuvrer pour la viabilité économique des entreprises de presse. Par ailleurs, l’Union des journalistes du Cameroun et à travers elle toute la presse, reste disposer à prendre part à toutes les articulations du dialogue. Pour ce faire, nous souhaitons que les médias soient associés pendant le déroulement du dialogue et même après. Ceci permet de tout vivre en toute transparence ; que le camerounais ordinaire vive tout ce qui y sera dit et en soit un témoin. »

Dr Nta à Bitang,
vice-président de l’Union des journalistes du Cameroun.

 

« Le discours du chef de l’Etat va instaurer l’apaisement dans la Nation. Tous les Camerounais attendaient son Intervention. Comme à son habitude, il a pris son temps. Il a observé et aujourd’hui le grand dialogue qui était attendu par tous est annoncé. Le chef de l’Etat l’a déjà cadré en précisant les acteurs.

Nous sommes satisfaits et nous félicitons le président de la République pour cette intervention. »

Ekwalla Esaka Ekwalla,
Chef supérieur du canton Deido.

 

« Ce dialogue vient à point nommé. Les autorités religieuses que nous sommes, allons-nous concerter au niveau de la Conférence épiscopale nationale pour voir comment faire nos propositions en tant qu’Eglise. Nous attendons qu’une réunion soit convoquée par le président de la Conférence épiscopale nationale.

Nous sommes heureux de la décision prise par le président de la République de convoquer ces travaux. Nous allons y participer.

C’est notre devoir ».

Mgr Joseph Atanga,
Archevêque de Bertoua.

Le dialogue envisagé et initié appelle des concessions de part et d’autres pour être effectif…

Professeur Manassé Aboya Endong, GREPDA

 

Nous ne pouvons pas avoir appelé à un dialogue depuis trois ans et au moment où celui-ci est annoncé, ne pas y participer…

Cabral Libii, PCRN

 

Nous devons avoir en premier lieu l’intérêt de notre nation et c’est par la force des choses et la volonté de Dieu que nous sommes des Camerounais…

Rév Dr Charles Elom Nnanga, UPAC

 

Quels que soient les problèmes qui nous assaillent, malgré nos différences ethniques, politiques et religieuses, nous devons toujours considérer que nous sommes tous des Camerounais et dialoguer…

Anicet Ekanè, homme politique

 

L’UPC appelle à la vigilance face aux extrémistes de tous bords qui chercheront à vider cet engagement du président de la République de sa vitalité par des options de surenchères ou des stratégies de blocage qui relèveraient d’une gestion des calendriers contraires à l’intérêt supérieur de notre Nation…

Hon. Robert Bappoh Lipot, UPC

 

Le dialogue annoncé par le chef de l’Etat est le bienvenu. Il va au-delà des deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest…

El Hadj Aboubakar Bako,
président du Conseil des imams du Littoral et du Sud-Ouest

 

C’est une situation complètement nouvelle par rapport à ce qu’on a vécu jusqu’ici. Ce qui reste à faire, c’est de réussir ce dialogue…

Jean Jacques Ekindi,
homme politique

 

Nous nous engageons à soutenir ce processus. Nous sommes disposés à contribuer pour que ce rendez-vous soit une réussite…

Dr Chemuta Divine Banda,
Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés

 

Il s’agit d’une opportunité historique qui est donnée au peuple tout entier, non seulement de mettre fin à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais aussi d’entrevoir des solutions sur les différents problèmes qui touchent les autre régions du pays…

Marie Mbala Biloa,
l’Association des Bayam-selem du Cameroun

 

Le CIDIMUC naturellement accompagnera cette grand avancée et appelle les Camerounais en général et les musulmans en particulier à convoyer cette initiative heureuse jusqu’à son aboutissement…

Dr. Moussa Oumarou,
Conseil des imans et dignitaires musulmans du Cameroun (CIDIMUC)

 

C’est une situation complètement nouvelle par rapport à ce qu’on a vécu jusqu’ici. Ce qui reste à faire, c’est de réussir ce dialogue…

Jean Jacques Ekindi, homme politique

Nous devons tous être des ambassadeurs de ce dialogue national et de la paix dans notre pays.

Blaise Ndedi,
Communauté camerounaise du Maroc

 

Chaque Camerounais, quel que soit son bord, devrait saisir cette opportunité qui doit conduire notre pays vers la paix…

Pr. Justine Diffo Tchunkam,
Coalition des femmes leaders pour la promotion des droits de l’homme et la consolidation de la paix

 

Nous allons organiser un séminaire avec les journalistes pour recueillir leurs idées à propos de ce dialogue national…

Peter Essoka,
Conseil national de la Communication

 

A moins d’être de mauvaise foi, nous avons tous compris qu’un nouveau cycle commençait entre Camerounais…

Romual Dzomo,
membre de la diaspora camerounaise en France

 

J’attends de cette initiative qu’elle accouche d’un inventaire réaliste des besoins par secteur d’activités…

René Danzabe, Garoua

 

Nous trouverons des solutions communes pour que le Cameroun reste toujours ce pays où il fait bon vivre…

Modibo Amadou Moussa,
imam de la mosquée de Dombè-Kribi

 

Nous irons à ce débat avec toute la bonne volonté de réussir. Il ne faut pas complexifier le problème…

Mohaman Gabdo Yahya,
lamido de Banyo

 

Nous avons intérêt à regarder dans la même direction et ce dialogue national est une grande opportunité pour nous, fils de ce pays…

Rev. Beauregard Jean de Dieu Baïlina,
Ebolowa

 

Aux acteurs de comprendre que le dialogue se résume aussi à la compréhension, aux négociations et aux concessions de part et d’autre…

Me Romain Fouemene,
huissier de justice

 

Le jour dit, nous ferons nos propositions qui, selon nous, apporteront la paix au Cameroun…

Patrick André Ipoua,
l’Océan

 

Nous pleurons le sort de nos enfants qui paient le plus lourd tribut dans cette affaire…

Mme Nonga épouse Ewané Anne-Magloire,
enseignante à Maroua

 

Que chacun s’exprime de la plus belle des manières pour résoudre ce problème définitivement…

Kola Ahmadou,
instituteur à Maroua

 

Ce dialogue vient à point nommé. Les autorités religieuses que nous sommes, allons-nous concerter au niveau de la Conférence épiscopale nationale pour voir comment faire nos propositions en tant qu’Eglise…

Mgr Joseph Atanga,
archevêque de Bertoua

 

Le Collectif des journalistes d’investigation pour sa part reste ouvert et nous souhaitons participer à ce dialogue pour la construction de notre pays…

Sylvain Tahr

 

L’option du chef de l’Etat pour la sauvegarde de la souveraineté de notre pays est une option digne de la mémoire de nos Pères fondateurs…

Hon. Robert Bapooh Lipot, UPC

 

 

Nous nous engageons donc à accompagner le chef de l’Etat dans la recherche des solutions idoines portant sur la crise qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest…

Hon. Robert Bapooh Lipot, UPC

 

Notre contribution aborde les points qui ont été soulevés par le président de la République en donnant à chacun de ceux-ci sa définition, son analyse problématique et les suggestions de l’UPC par rapport à celui-ci…

Pierre Baleguel, UPC

 

Ce que nous pensons être au-delà de toutes les autres préoccupations c’est la résolution du problème qui se déroule dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest …

Jeanne Nsone Nsoga, FSNC

 

Les pères fondateurs nous ont laissés les approches et méthodes qui permettent de créer le consensus et le dialogue…

Hon. Hermine Patricia Ndam Njoya, UDC

 

Il faudra leur opposer les arguments de l’intelligence et de la République. Les clés de la réussite de ce débat se trouvent à ce niveau…

Pr. Prosper Nkou Mvondo,
parti Univers

 

Nous nous devons en tant que média de premier plan, de rendre compte de tout ce qui se passe afin de rendre intelligible tout ce qui sera dit et de permettre à la population de percevoir les contours de ce dialogue et d’être informée en temps et en heure…

Sévérin Tchounkeu,
Groupe Equinoxe

 

Nous espérons simplement que les uns et les autres soient sincères et qu’ils aient en ligne de mire l’intérêt de notre pays…

Gabriel Manimben,
opérateur économique

 

Les Collectivités territoriales décentralisées (CTD) souhaitent un relèvement des ressources allouées aux CTD…

Abbo Aboubakar,
Communes et Villes unies de l’Adamaoua

 

Nous formulons le vœu que le dialogue franc, la réconciliation et le pardon soient les maitres mots durant cet exercice auquel nous encourageons l’ensemble des camerounais à une participation raisonnable…

Mgr Maïgari Elogo Alix,
l’Eglise évangélique luthérienne du Cameroun

 

Si on n’écoute pas les préoccupations profondes du peuple, des autres gens qui souffrent, qui sont dans la douleur, on ne peut pas trouver la solution…

Révérend Pasteur Marie Victor Tiozang,
EEC, Région Synodale de la Mifi

 

Il faut tourner la page des drames, ouvrir celle de la paix, de l’unité, du pardon, de la réconciliation et continuer la vie sur de nouvelles bases.

Aminatou Ahidjo,
Cameroun, berceau de nos espoirs @CamerounTribune du 18/09/19

 

 

Il s’agit de résoudre un problème sérieux : celui de la crise dite anglophone…

Garga Haman Adji, ADD

 

Il est question, pour nous Camerounais, de nous asseoir, de faire un effort de se comprendre, sans se battre…

S.M. Theodore Akata’a Mbang, Mvila

 

On ne pourra pas résoudre le problème de tout le monde, mais on va grandement avancer…

Sa majesté Njitack Ngompé Pélé,
chef supérieur Bafoussam

Une démarche participative de construction de la paix…

El hadj Ibrahima Bardé,
chef de la communauté Gbaya de N’Gaoundéré

Nous devons travailler ensemble, vivre ensemble pour trouver la paix et la stabilité au Cameroun…

Lamido Alim Hayatou,
Conseil des chefs traditionnels

 

L’université doit être fédératrice dans ce mouvement de renforcement de l’unité nationale et d’expression vive…

Pr. Maurice Aurelien Sosso,
Conférence des recteurs des universités d’Etat

 

Nous serons à cette table et croyons que le saint esprit va nous illuminer…

Bessala Mbesse,
pasteur, Eglise presbytérienne camerounaise

 

Nous attendons beaucoup du dialogue…

Dr Christophe Ampouam,
l’Ordre national des pharmaciens

 

La question de l’éducation est centrale…

Roger Kaffo Fokou,
syndicat des enseignants

 

Nous avons fait part de notre disponibilité d’accompagner les pouvoirs publics dans cette dynamique…

Célestin Tawamba,
président du Gicam

 

Il faut que nos frères déplacés viennent vers nous pour qu’ensembles, nous développions notre pays…

Christophe Eken,
Chambre de Commerce

 

Il faut donner plus de pouvoir aux régions et aux maires…

Jean de Dieu Momo,
Les Patriotes

 

Il faut responsabiliser définitivement les maires…

Emile Andze,
Communes et villes unies

 

Nous n’avons pas le droit de ne pas essayer…

Joshua Osih,
homme politique

 

Nous voulons aussi nous exprimer…

François Kenfack,
porte-parole des personnes handicapées

 

Nous souhaitons une grande participation des anglophones…

Félix Agbor Balla,
Centre africain de droits de l’Homme et la démocratie

 

Nous avons présenté des difficultés que rencontrent les journalistes travaillant dans les zones en crise…

Simon Lyonga, CAMASEJ